Eikichi

joined 1 year ago
[–] [email protected] 2 points 11 months ago

À la tête de RSF, on trouvait jusqu’en 2008 Robert Ménard, aujourd’hui reconverti en politicien fasciste. À présent, c’est Christophe Deloire le boss de l’association. Un proche de Macron, par ailleurs nommé par le gouvernement à la tête des «États généraux de l’information», un gadget inféodé au pouvoir. Christophe Deloire, ancien du journal de droite Le Point, est dénoncé pour sa gestion autoritaire de RSF, marquée par des départs, des licenciements et le mal-être d’une partie de l’effectif. Libération écrit que cet homme a «un pied dans les lieux de pouvoir, l’autre dans les médias».

Derrière ce gros mensonge à propos des journalistes tués à Gaza, un exemple du racisme et du colonialisme occidental. Une pseudo ONG prétendant défendre les «droits» de la presse déshumanise les vies arabes et palestiniennes. Elles ne comptent pas, ces vies sont exclues des décomptes.

On parle souvent du corporatisme de la presse : les journalistes ont tendance à défendre leurs collègues même quand ils sont en tort, par exemple quand une éditorialiste comme Ruth Elkrief est critiquée.

Mais ce corporatisme ne résiste pas au racisme : quand Israël massacre des journalistes palestiniens par dizaines, les bonnes âmes de RSF regardent ailleurs.

[–] [email protected] 1 points 11 months ago

Histoire magnifique.

[–] [email protected] 2 points 11 months ago

Des enflures...

[–] [email protected] 2 points 11 months ago

On est des poissons rouges ayant une mémoire à court terme à force d'être manipulé par tout les moyens h24. Je dis bien, TOUT les moyens.

[–] [email protected] 4 points 11 months ago

Toute façon quand l'ONU ou une de ses antennes s'exprime, cest signe que cest mort qu'on le veuille ou non.
Cest genre le "on verra" qui sera toujours un non. Ca marche chez les rebeux aussi avec inchallah, spoiler, dieu ne veut jamais.
Cest un organe de com, qui na plus sa place dans ce monde.

Ceci, Gaza, droit de lhomme et de la presse, pour ne citer que lactu..
Système violent en tout point.

Si tas pas envie de consommer, tas que la mort qui t'attend,

[–] [email protected] 3 points 11 months ago (1 children)

Supprimons les malades

[–] [email protected] 4 points 11 months ago (1 children)

Il a mal vieilli lui,

[–] [email protected] 1 points 11 months ago (1 children)

ah cette journaliste c'est pas la norme chez eux c'est clair.

Mais entre les deux exemples choisis, le moment, la maniere, le titre est factuel >.<"

[–] [email protected] -1 points 11 months ago (5 children)

Reste focus sur ta derniere phrase dude,

[–] [email protected] 3 points 11 months ago

jen ai fait un post du coup. Je ne comprend pas ce qui vous choque ? OKLM

 

cross-posted from: https://lemmy.ml/post/9114422

Des images glaçantes nous parviennent chaque jour de l’enclave palestinienne. À la violence de la guerre coloniale et des bombardements israéliens s’ajoutent d’autres images. Celles d’une armée d’occupation barbare qui humilie ses prisonniers.

Des photographies de plusieurs dizaines de civils palestiniens captifs, à genoux et à moitié nus, parfois les mains liées dans le dos et les yeux bandés, ont été partagées par un reporter fasciste israélien sur les réseaux sociaux. Le journaliste Yinon Magal se gargarise ainsi des traitements inhumains et dégradants subis par les civils palestiniens entre les mains des militaires israéliens.

Ces corps déshumanisés, alignés dans le froid, sont ceux de civils : il s’agirait pour la plupart d’entre eux, selon des journalistes palestiniens, de pères de familles kidnappés par l’armée israélienne dans des écoles de l’ONU au nord de la bande de Gaza. Un habitant a déclaré à Haaretz que l’armée avait arrêté tous les jeunes hommes vivant dans la ville de Beit Lahya.

Parmi ces Palestiniens, le journaliste Diaa Al Kahlou, rédacteur en chef du média New Arab, a été formellement reconnu. Il ne pouvait pas déménager dans le Sud parce qu’il avait une mère âgée et un enfant handicapé. Bien sûr, l’armée coloniale affirme de son côté qu’elle «a arrêté et interrogé des centaines de suspects liés à des activités terroristes, et [que] beaucoup d’entre eux, y compris au cours de la dernière journée, se sont rendus à nous».

L’un de ces détenus palestiniens, qui a été relâché ce matin après son arrestation la veille par l’armée israélienne d’occupation à Beit Lahiya, raconte au média Quds News Network : «Les soldats de l’occupation nous ont déshabillés lorsqu’ils nous ont arrêtés dans le nord de la bande de Gaza, nous ont mis dans des camions et nous ont emmenés au bord de la mer, après nous avoir bandé les yeux. Ils nous ont placés dans le froid, sans vêtements, et nous sommes restés jusqu’à minuit ligotés sans bouger. Ensuite, ils ont ordonné à certains d’entre nous de rentrer chez eux et en ont maintenu d’autres en détention. Nous sommes rentrés à pied, nus, et avons pu constater que la plupart de nos maisons avaient été incendiées et volées».

Ces images atroces rappellent celles de la prison d’Abu Ghraib, en Irak, où les troupes américaines avaient torturé et dénudé des prisonniers, ou les régimes fascistes du 20ème siècle. Elle doivent être montrées partout et ces arrestations doivent être dénoncées pour ce qu’elles sont, c’est-à-dire des prises d’otages s’accompagnant de traitements inhumains et dégradants.

En Cisjordanie, des milliers d’arrestations de palestiniens ont lieu depuis le 7 octobre. Des soldats israéliens avaient publié sur les réseaux des vidéos où on les voyait en train de rafler des hommes totalement nus, avant de les charger dans des bus ou de les humilier, les yeux bandés, en diffusant l’hymne israélien. Rien n’est épargné au peuple colonisé. Ni le fracas des bombes ni les humiliations barbares. Le monde doit savoir.

 

Des images glaçantes nous parviennent chaque jour de l’enclave palestinienne. À la violence de la guerre coloniale et des bombardements israéliens s’ajoutent d’autres images. Celles d’une armée d’occupation barbare qui humilie ses prisonniers.

Des photographies de plusieurs dizaines de civils palestiniens captifs, à genoux et à moitié nus, parfois les mains liées dans le dos et les yeux bandés, ont été partagées par un reporter fasciste israélien sur les réseaux sociaux. Le journaliste Yinon Magal se gargarise ainsi des traitements inhumains et dégradants subis par les civils palestiniens entre les mains des militaires israéliens.

Ces corps déshumanisés, alignés dans le froid, sont ceux de civils : il s’agirait pour la plupart d’entre eux, selon des journalistes palestiniens, de pères de familles kidnappés par l’armée israélienne dans des écoles de l’ONU au nord de la bande de Gaza. Un habitant a déclaré à Haaretz que l’armée avait arrêté tous les jeunes hommes vivant dans la ville de Beit Lahya.

Parmi ces Palestiniens, le journaliste Diaa Al Kahlou, rédacteur en chef du média New Arab, a été formellement reconnu. Il ne pouvait pas déménager dans le Sud parce qu’il avait une mère âgée et un enfant handicapé. Bien sûr, l’armée coloniale affirme de son côté qu’elle «a arrêté et interrogé des centaines de suspects liés à des activités terroristes, et [que] beaucoup d’entre eux, y compris au cours de la dernière journée, se sont rendus à nous».

L’un de ces détenus palestiniens, qui a été relâché ce matin après son arrestation la veille par l’armée israélienne d’occupation à Beit Lahiya, raconte au média Quds News Network : «Les soldats de l’occupation nous ont déshabillés lorsqu’ils nous ont arrêtés dans le nord de la bande de Gaza, nous ont mis dans des camions et nous ont emmenés au bord de la mer, après nous avoir bandé les yeux. Ils nous ont placés dans le froid, sans vêtements, et nous sommes restés jusqu’à minuit ligotés sans bouger. Ensuite, ils ont ordonné à certains d’entre nous de rentrer chez eux et en ont maintenu d’autres en détention. Nous sommes rentrés à pied, nus, et avons pu constater que la plupart de nos maisons avaient été incendiées et volées».

Ces images atroces rappellent celles de la prison d’Abu Ghraib, en Irak, où les troupes américaines avaient torturé et dénudé des prisonniers, ou les régimes fascistes du 20ème siècle. Elle doivent être montrées partout et ces arrestations doivent être dénoncées pour ce qu’elles sont, c’est-à-dire des prises d’otages s’accompagnant de traitements inhumains et dégradants.

En Cisjordanie, des milliers d’arrestations de palestiniens ont lieu depuis le 7 octobre. Des soldats israéliens avaient publié sur les réseaux des vidéos où on les voyait en train de rafler des hommes totalement nus, avant de les charger dans des bus ou de les humilier, les yeux bandés, en diffusant l’hymne israélien. Rien n’est épargné au peuple colonisé. Ni le fracas des bombes ni les humiliations barbares. Le monde doit savoir.

 

Les dirigeants israéliens tentent depuis 2 mois de comparer les palestiniens à des nazis pour justifier les bombardements épouvantables de civils.

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Il faut saisir le moment. Ce n’est pas Mélenchon qui est seulement visé. La caste médiatique s’attaque avec une violence jamais vue à un parti de gauche représentant des millions de personnes. Derrière ces attaques, c’est toute l’opposition qui est visée.

Ce qu’il se passe avec la gauche procède de la même logique que ce qui a déjà été fait avec les minorités, en particulier musulmanes. Déshumanisation. Déchaînement. Diabolisation sans possibilité de répondre. Ces méthodes préparent l’élimination. Politique pour le moment…

 

Il faut saisir le moment. Ce n’est pas Mélenchon qui est seulement visé. La caste médiatique s’attaque avec une violence jamais vue à un parti de gauche représentant des millions de personnes. Derrière ces attaques, c’est toute l’opposition qui est visée.

Ce qu’il se passe avec la gauche procède de la même logique que ce qui a déjà été fait avec les minorités, en particulier musulmanes. Déshumanisation. Déchaînement. Diabolisation sans possibilité de répondre. Ces méthodes préparent l’élimination. Politique pour le moment…

 

Dans le marécage médiatique, il se glisse parfois quelques fragments de vérité, tard le soir, dans des programmes relativement confidentiels. C’était le cas de l’émission C ce soir sur France 2 le 5 décembre.

L’analyste militaire Guillaume Ancel, pas vraiment un pacifiste de gauche ni un anti-colonialiste, a estimé : «Vous avez, au minimum, entre 20 et 30.000 morts du côté palestinien […] Dans ce type de bombardement on fait 4 fois plus de blessés. Soit 120.000 blessés ou tués. Pardon, mais c’est un carnage». Pour évaluer ce chiffre bien supérieur aux estimations, il se base sur la densité extrême de bombardements : une grande partie des corps n’ont toujours pas été sortis des décombres, alors que plus de la moitié des bâtiments de la bande de Gaza ont été détruits…

Il a aussi expliqué que l’emploi des bombes les plus meurtrières possibles sur Gaza était un choix parfaitement délibéré et conscient : «Quand on tue dix fois plus de personnes que sa cible volontairement, on est dans une guerre contre les palestiniens, et non plus contre le Hamas». «C’est bien un choix» de tuer un maximum de civils.

Ce que dit cet ancien militaire, c’est ce qui est dénoncé depuis des semaines par les collectifs de soutien à la Palestine et les rares forces de gauche encore vivantes dans ce pays. Non seulement elle n’ont jamais été entendues, mais elles ont été diffamées, réprimées, censurées.

La parole d’un militaire à propos du bombardement de civils le plus intense du XXIème siècle, aggravé par le fait qu’il s’agit d’une population délibérément assiégée et affamée, sera-t-elle plus audible ?

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