TheFrirish

joined 1 year ago
[–] [email protected] 1 points 21 hours ago

Professional Americaning

[–] [email protected] 4 points 23 hours ago

Oui mais ya un risque de perdre 30 million aussi avec 10 000€ par jour t'es pépère quand même.

Folie des grandeurs c'est sur qu'avec ma mentalité je vais pas les atteindre les 30 millions déjà.

[–] [email protected] 2 points 1 day ago

ah oui effectivement merci pour la clarification

[–] [email protected] 1 points 1 day ago* (last edited 1 day ago) (2 children)

pourquoi on voit encore les posts c'est pas la même chose que défédérer non ?

[–] [email protected] 1 points 1 day ago

une vision inquiétante de l'avenir

Mais de QUEL avenir ?

[–] [email protected] 4 points 1 day ago (3 children)

Le mec mise 30 000 000 $ en pari crypto risqué alors qu'il pourrait faire du staking pour toucher une rente journalière plutôt safe.

le gars pourrait toucher 13 150$ par jour sur polkadot avec cette somme. j'ai calculé avec 16% de moyenne sur polkadot mais le rendement est supérieur 22% maintenant pour moi

[–] [email protected] 1 points 2 days ago

J'ai fait tomber le /s dans mon com précédent.

[–] [email protected] 3 points 2 days ago* (last edited 2 days ago) (2 children)

Je ne suis pas le Palpatine que vous voulez mais celui dont vous avez besoin.

[–] [email protected] 5 points 2 days ago (1 children)

https://startrek.website/post/15928569

Je viens de voir ce post aujourd'hui. Je l'ai déjà mis dans le fil de défédération.

[–] [email protected] 5 points 2 days ago (1 children)

Je ne sais pas, ça cogite et ça prend du recul sûrement.

 

Trop tôt ?

 

Chaque matin, des centaines de cueilleuses arpentent les plantations de thé à 1 600 m d'altitude. "En cette saison, je cueille environ 25 kg de thé par jour, jusqu'à 40 pendant la saison des pluies", explique Priyani Wiviratnam, cueilleuse de thé. Les feuilles récoltées sont envoyées dans l'une des plus grandes et anciennes usines du Sri Lanka. Elles sont entreposées pendant six à douze heures puis hachées et séchées dans des machines, donnant une poudre qui, après fermentation, devient le thé noir de Ceylan.

Le thé fait vivre plus de 2 millions de personnes à travers le pays. Dans la capitale sri-lankaise, Colombo, Ransiri Mendis, responsable chez Akbar Brothers, et ses équipes doivent goûter la quasi-totalité des échantillons envoyés.

De toutes les variétés produites dans le pays, le thé blanc se distingue. Il est récolté avec des ciseaux d'or. "Nous portons un masque et des gants", détaille Dhammika KW, cueilleuse de thé. Seuls 150 g des feuilles sont récoltés chaque jour. Le thé est vendu à 1 600 euros le kg et se déguste dans des verres à cocktail. Une culture de 200 ans qui vaut au Sri Lanka d'être surnommé "l'île du thé".

 

Ce revêtement spécial est composé d'une base d’asphalte classique, que l’on retrouve sur toutes les routes, essentiellement du sable, des gravillons et du bitume fait à base de pétrole. Mais à ce mélange, sont ajoutés de tout petits morceaux de plastique, qu'on ne peut revaloriser, comme des sacs de course, des emballages de nourriture ou encore des bouteilles de soda vides. Broyés et chauffés à 170 degrés pour en faire une sorte de pâte, ils sont alors mélangés à l'asphalte. Le résultat final donne un revêtement très solide, très stable, et très résistant.

En Thaïlande et en Indonésie, les concepteurs estiment que leur nouveau revêtement contient en moyenne 6% de plastique. Dans chaque kilomètre de route construite, on peut ainsi intégrer deux tonnes de déchets plastiques.Ce revêtement a toutefois un coût, un peu supérieur à un asphalte classique. Le plus intéressant pour ces pays reste son intérêt écologique.

De fait, les projets actuels reçoivent presque tous un coup de pouce des autorités, dans ces pays où la pollution plastique a atteint des niveaux gravissimes.À titre d'exemple, l’Indonésie se retrouve, chaque année, avec trois millions de tonnes de déchets plastiques qui ne sont pas pris en charge, et donc jetés dans des décharges ou dans la nature. Chaque année, 1,3 million de tonnes de plastiques finissent même dans la mer. Tout projet pour supprimer ces déchets est donc le bienvenu.

 

L'année dernière le sujet a été abordés par @[email protected] et je souhaite relancé l'idée de dé-fédérer de cette instance.

Je navigue depuis quelque temps sans bloquer la moindre instances question de simuler un peu l'expérience de quelqu'un qui rejoint le fediverse via l'instance jlai.lu.

Les posts qui apparaissent dans le fil et le comportement de la plupart des usagers de cette instance pollue tout simplement l'expérience Lemmy.

Même sans parler de possible liens avec CCP, Kremlin etc... je pense que, à mon humble avis, leur comportement et leur façons de brigader et de diffamer une opinion qui ne diverge que d'à peine d'un poil de leur courant de penser, va sincèrement à l'encontre de l'état d'esprit de notre communauté sur cette instance.

Je me suis opposé sans vraiment me prononcer l'année dernière à une dé-fédération (étant donné qu'ils ne sont pas francophone et que j'aime bien le drama inter-instances de temps temps) mais leurs prises de positions en permanence ahurissantes et (en pesant mes mots au maximum) d'une flagrante dissonance cognitive je dois dire que trop c'est trop.

Je pense sincèrement que malgré le fait nos intéractions soit assez minimes avec cette instance je pense que sur le long terme leur influence est nocive et que, dans l'idée de garder une certaines sérénité pour les personnes et futures personnes qui utiliseront cette instance, qu'il y ai une dé-fédération de cette instance de la notre.

 

Au Sri Lanka, Anura Kumara Dissanayaka, marxiste repenti, remporte l’élection présidentielle Le Monde avec AFP 7 - 8 minutes

Le chef de la coalition de gauche a été proclamé vainqueur de l’élection présidentielle, avec 42,3 % des suffrages, dimanche, devançant nettement le chef de l’opposition au Parlement Sajith Premadasa et le président sortant Ranil Wickremesinghe. Anura Kumara Dissanayake s’adresse à la presse alors qu’il se rend à la Commission électorale, au lendemain de l’élection présidentielle, à Colombo, au Sri Lanka, le 22 septembre 2024.

Admirateur de Che Guevara et de Fidel Castro, le chef de la coalition de gauche au Sri Lanka, Anura Kumara Dissanayaka, a été proclamé vainqueur de l’élection présidentielle, avec 42,3 % des suffrages, dimanche 22 septembre, au lendemain du scrutin. Il a nettement devancé le chef de l’opposition au Parlement Sajith Premadasa (centre droit), 57 ans, crédité de 32,7 % des voix, et le président sortant Ranil Wickremesinghe, 75 ans, avec 17,2 %.

Deux ans après la pire crise économique de l’histoire du Sri Lanka, Anura Kumara Dissanayaka, 55 ans, hérite d’un pays fragile et épuisé par la politique d’austérité brutale et impopulaire de son prédécesseur. « Le rêve que nous avons porté depuis des siècles s’est enfin concrétisé », s’est-il réjoui dimanche soir sur le réseau social X, ajoutant à l’adresse du peuple sri-lankais : « Ensemble nous nous tenons prêts pour réécrire l’histoire du Sri Lanka ». Il doit être officiellement investi lundi matin, selon la commission électorale.

Muet depuis l’annonce samedi soir des premières tendances qui le donnaient perdant, le président sortant, Ranil Wickremesinghe, a concédé dimanche soir sa défaite. « Avec beaucoup d’amour et de respect pour cette nation que je chéris, je remets son avenir entre les mains du nouveau président », a-t-il assuré dans une déclaration. L’entourage de Sajith Premadasa avait de son côté concédé sa défaite dès les résultats partiels, dimanche matin.

Avant même la confirmation de sa victoire, M. Dissanayaka a fait savoir dimanche qu’il ne « déchirerait » pas le plan d’aide de 2,9 milliards de dollars (2,6 milliards d’euros) signé en 2023 avec le FMI (Fonds monétaire international) après de longues tractations.

Le premier ministre indien, Narendra Modi, a assuré qu’il travaillerait « étroitement » avec Anura Kumara Dissanayaka. « J’ai hâte de travailler étroitement avec vous afin de renforcer davantage notre coopération aux multiples facettes pour le bien de nos peuples et de la région tout entière », a déclaré M. Modi sur X. Renoncement à la lutte armée

Tout au long de sa campagne « AKD », comme le surnomment ses troupes, a martelé un message de défiance des élites politiques « corrompues » du pays, à ses yeux coupables de sa faillite financière en 2022. Au fil des semaines, ce discours a convaincu un nombre croissant de Sri-Lankais.

« Pour la première fois au Sri Lanka, le pouvoir va passer des mains d’une poignée de familles privilégiées et corrompues à un gouvernement du peuple », a promis AKD dans son programme électoral. Une proclamation qui résume l’ambition de ce fils d’agriculteur, entièrement formé au Front de libération du peuple (JVP), le parti d’inspiration marxiste de M. Dissanayaka.

En 1971, le JVP avait déclenché dans l’île une première insurrection meurtrière contre le pouvoir, qui a été vite réprimée au prix de 20 000 victimes. Seize ans plus tard, le parti avait ensuite repris les armes à la suite d’une loi de décentralisation qui accordait des pouvoirs à la minorité tamoule de l’île.

Issu de la majorité cinghalaise, le camarade Dissanayaka se fait remarquer en prenant la tête des étudiants du JVP. Récemment, il a raconté avoir échappé, caché par un de ses professeurs, aux escadrons de la mort qui traquaient les responsables de la guérilla. Cette révolte s’achève en 1989, après avoir fait jusqu’à 60 000 morts selon certaines estimations. Lorsqu’il prend la tête du JVP en 2014, Anura Kumara Dissanayaka tire un trait sur le passé et renonce à la lutte armée. « Nous assurons au peuple du Sri Lanka que nous ne reprendrons jamais les armes », déclare-t-il. Converti à l’économie de marché

Pour marquer sa rupture avec le passé meurtrier de son mouvement et élargir sa base populaire, il forme alors une coalition avec d’autres partis de gauche, le Pouvoir national du peuple (NPP).

Lui-même s’est largement converti à l’économie de marché, notamment à l’idée de privatiser certaines entreprises publiques. Récemment encore, il a raillé une « campagne de diffamation » dirigée contre son parti « qui dit que nous allons tout nationaliser, même les vaches ».

Ses premiers pas électoraux sont modestes. Lors de la présidentielle de 2019, il ne récolte que 3 % des voix. Il ne fait guère mieux un an plus tard aux législatives, où le JVP n’obtient que trois sièges.

Mais depuis la crise financière catastrophique de 2022, « AKD » et sa coalition ont le vent en poupe. Même s’il ne s’implique pas directement dans les manifestations qui provoquent la chute du président Gotabaya Rajapaksa, son parti surfe sur la colère de la population, jusqu’à sa victoire à la présidentielle.

 

SYDNEY, Sept 12 (Reuters) - Australia said it will fine internet platforms up to 5% of their global revenue for failing to prevent the spread of misinformation online, joining a worldwide push to rein in borderless tech giants but angering free speech advocates.

The government said it would make tech platforms set codes of conduct governing how they stop dangerous falsehoods spreading, to be approved by a regulator. The regulator would set its own standard if a platform failed to do so, then fine companies for non-compliance.

The legislation, to be introduced in parliament on Thursday, targets false content that hurts election integrity or public health, calls for denouncing a group or injuring a person, or risks disrupting key infrastructure or emergency services.

The bill is part of a wide-ranging regulatory crackdown by Australia, where leaders have complained that foreign-domiciled tech platforms are overriding the country's sovereignty, and comes ahead of a federal election due within a year.

Already Facebook owner Meta (META.O), opens new tab

has said it may block professional news content if it is forced to pay royalties, while X, formerly Twitter, has removed most content moderation since being bought by billionaire Elon Musk in 2022.

"Misinformation and disinformation pose a serious threat to the safety and wellbeing of Australians, as well as to our democracy, society and economy," said Communications Minister Michelle Rowland in a statement.

"Doing nothing and allowing this problem to fester is not an option."

An initial version of the bill was criticised in 2023 for giving the Australian Communications and Media Authority too much power to determine what constituted misinformation and disinformation, the term for intentionally spreading lies.

Rowland said the new bill specified the media regulator would not have power to force the takedown of individual pieces of content or user accounts. The new version of the bill protected professional news, artistic and religious content, while it did not protect government-authorised content.

Some four-fifths of Australians wanted the spread of misinformation addressed, the minister said, citing the Australian Media Literary Alliance.

Meta, which counts nearly nine in 10 Australians as Facebook users, declined to comment. Industry body DIGI, of which Meta is a member, said the new regime reinforced an anti-misinformation code it last updated in 2022, but many questions remained.

X was not immediately available for comment.

Opposition home affairs spokesman James Paterson said that while he had yet to examine the revised bill, "Australians' legitimately-held political beliefs should not be censored by either the government, or by foreign social media platforms".

The Australia Communications and Media Authority said it welcomed "legislation to provide it with a formal regulatory role to combat misinformation and disinformation on digital platforms".

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submitted 5 months ago* (last edited 2 weeks ago) by [email protected] to c/[email protected]
 

Êtres errants de lemmy, je suis curieux de savoir quel est votre forfait mobile et comment vous évaluez votre expérience avec votre opérateur.

Pour ma part, je suis client chez Telecoop. Mon choix n'a pas été guidé principalement par les détails du forfait (bien que je commence à être frustré par le faible volume de données disponibles). Actuellement, mon abonnement est de 10€ par mois pour 100 Mo, avec un supplément de 2€ par Go. Comme je passe beaucoup de temps à l'étranger, j'en avais assez des opérateurs traditionnels qui ajoutent sans cesse des options supplémentaires, me forçant à surveiller constamment ma facture pour éviter les surcharges. Heureusement, avec le statut de société coopérative de Telecoop, je n'ai pas besoin de me préoccuper de modifications inattendues de mon forfait.

Je pense peut-être à changer de forfait ou même à passer à une formule prépayée, étant donné que ma consommation de données mobiles hors wifi est très faible.

Auriez-vous des recommandations à me faire ?

 

Je pense qu'il faut une compréhension nuancée qui privilégie la vie privée et la sécurité des utilisateurs tout en reconnaissant les réalités de la régulation financière et le besoin de modèles d'affaires durables.

Trouver l'équilibre entre la vie privée et la régulation : La priorité de Signal, c'est la confidentialité. En intégrant MobileCoin, l'objectif était d'étendre cette confidentialité aux transactions financières. Cependant, il est complexe de réaliser cela sans enfreindre les lois destinées à prévenir les crimes financiers. Les entreprises doivent naviguer à travers les régulations KYC (Know Your Customer) et AML (Anti-Money Laundering), qui requièrent souvent de collecter et vérifier des informations sur les utilisateurs, ce qui peut aller à l'encontre de l'objectif de la vie privée. MobileCoin essaie de concilier ces exigences en collaborant avec des partenaires qui effectuent les vérifications KYC et AML, dans le but de se conformer aux obligations légales tout en maintenant l'anonymat des utilisateurs au sein de l'application Signal.

Considérations techniques et éthiques : Mettre en place une solution de cryptomonnaie sécurisée et privée, mais suffisamment transparente pour ne pas faciliter involontairement des activités illégales, est un véritable défi technique. MobileCoin, par exemple, s'est concentré sur des technologies préservant la vie privée mais a été critiqué pour son manque de transparence concernant l'offre de ses jetons et le fonctionnement de son réseau. Répondre à ces préoccupations sans compromettre la vie privée des utilisateurs ou l'intégrité du service nécessite une planification minutieuse et des ajustements continus.

Confiance de la communauté et intégrité de la marque : Signal a bâti sa réputation en offrant une plateforme de messagerie sécurisée et privée. Introduire une fonction de monétisation comme un service de paiement en cryptomonnaie risque de décevoir certains utilisateurs si cela n'est pas perçu comme améliorant l'expérience utilisateur. Il est crucial de s'assurer que l'intégration est vue comme un enrichissement plutôt qu'une exploitation de l'expérience utilisateur. Une transparence concernant les objectifs du projet, ses opérations et ses motivations financières peut aider à maintenir la confiance des utilisateurs et à atténuer les inquiétudes quant à un éventuel mauvais usage.

Navigation entre les incitations financières : Il est essentiel d'expliquer les incitations financières derrière l'intégration d'un service de paiement en cryptomonnaie. Pour Signal, confronté à des pressions financières, MobileCoin offrait un potentiel de revenus à travers des frais de transaction ou d'autres stratégies de monétisations. Cependant, il est important de communiquer que la viabilité financière est nécessaire pour la durabilité de l'application et que de telles mesures sont prises en considération de la vie privée des utilisateurs et de la qualité du service.

Vigilance et adaptation continues : Prévenir le mauvais usage potentiel des paiements en cryptomonnaie nécessite une vigilance et une adaptation constantes. Signal et MobileCoin doivent continuellement mettre à jour leurs technologies et politiques en réponse aux menaces émergentes et aux changements réglementaire. S'engager avec les régulateurs, les forces de l'ordre et la communauté élargie fait partie de la gestion responsable d'un service qui intersecte à la fois la vie privée et les transactions financières.

Et vous ? Quel est votre avis sur le sujet ? Est-ce vraiment la peine de migrer vers Signal ou au final c'est la même chose qu'avec Messenger, Whatsapp, Telegram ?

 

The successor of Openboard, Heliboard finally comes out in 1.0 my favorite open source keyboard out there.

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Railcoop jette l'éponge (france3-regions.francetvinfo.fr)
 

Terminus pour Railcoop et "fin d'une belle aventure collective" : la liquidation judiciaire de la coopérative ferroviaire est inévitable.

La coopérative Railcoop, basée à Figeac dans le Lot, va certainement dire adieu à son rêve de relancer la ligne de train directe entre Bordeaux et Lyon. Dans un communiqué à ses sociétaires, elle annonce sa liquidation judiciaire comme inévitable.

Depuis l'été 2023, Railcoop n'a eu de cesse d'appeler à l'aide ses sociétaires et soutiens pour trouver du financement. "Pour 100 euros, tu peux acheter un train !" était devenu le slogan de la coopérative ferroviaire du Lot. Mais ce mercredi 27 mars 2024 sonne comme un coup d'arrêt. Dans un communiqué adressé à ses sociétaires, Railcoop  annonce sa liquidation judiciaire comme étant inévitable.

Le schéma prévu pour sortir du redressement judiciaire est désormais caduc. En l'état, le tribunal de commerce de Cahors ne devrait pas avoir d'autre choix que de prononcer, le 15 avril 2024, la liquidation de notre coopérative*", a indiqué Railcoop à ses sociétaires, ce mercredi 27 mars 2024.

Placée en redressement judiciaire à la mi-octobre, la coopérative disposait d'un délai de six mois pour trouver des capitaux et poursuivre son activité. Elle avait notamment prévu de céder deux rames stockées par une société spécialisée dans la restauration de matériels ferroviaires. Sauf que celle-ci "*nous réclamait 880.000 euros de frais de garage, en sus des 350.000 euros déjà payés pour la réalisation de l'audit des rames (qui n'a pas été terminé)", a affirmé Railcoop.

Le 21 mars dernier, le tribunal de commerce de Clermont-Ferrand a donné raison à l'entreprise en question. "Par cette décision, le tribunal nous empêche de procéder à la vente des deux rames (qui était signée), nous coupe toute source de financement de court terme, et nous fait porter une nouvelle dette insoutenable", indique Railcoop.

Cette décision de justice, qualifiée d'incompréhensible, scelle le sort de Railcoop, affirme encore la coopérative à ses sociétaires. Le message adressé se termine ainsi : "c'est avec le plus grand regret que nous vous adressons ce message, après des mois passés ensemble à se battre, pour éviter la fin de notre belle aventure collective."

Née en 2019, Railcoop s'était fixé comme objectif de lancer une liaison ferroviaire transversale entre Bordeaux et Lyon via Périgueux, Limoges, Montluçon et Roanne. La coopérative rêvait de lancer son premier train citoyen initialement à l'été 2022. Mais son lancement avait été maintes fois repoussé.

En avril 2023, son activité de fret, déficitaire, entre Viviez-Decazeville (Aveyron) et Saint-Jory (Haute-Garonne). Les discussions avec des institutions régionales pour garantir des emprunts obligataires avaient tourné court.

Depuis son siège de Figeac dans le Lot, Railcoop voyait grand. La coopérative avait identifié plusieurs lignes en France pour développer son offre, comme celle reliant Toulouse à Saint-Brieuc. Terminus, le rêve tourne court.

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