Plutôt que d'œuvrer à affaiblir la législation sur les pesticides, la Confédération paysanne leur propose :
- D'interdire les pesticides CMR* les plus dangereux pour la santé des paysan·nes.
- Ne pas réintroduire les néonicotinoïdes tueurs d'abeilles.
- De mettre en place des prix rémunérateurs garantis, car pour sortir de l'impasse des pesticides il faut rendre du revenu aux paysan·nes.
- D'accompagner massivement la transition agro-écologique.
- De soutenir les alternatives aux pesticides comme les PNPP*, les préparations naturelles peu préoccupantes.
Prétendre lever des « entraves » en réautorisant des pesticides, c'est faire le jeu de la compétitivité à tout prix. C'est faire le jeu de la logique même des accords de libre-échange qui détruisent le revenu des paysan·nes, en France et ailleurs, et alimentent la concurrence déloyale. La vente de ces pesticides et la multiplication des accords de libre-échange enrichissent une agro-industrie qui se satisfait parfaitement de la disparition massive de centaines de milliers de paysan·nes depuis 40 ans.