this post was submitted on 29 Aug 2023
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Antitaff

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Le travail n'est pas la santé!

Toi qui ne crois pas que le sens de ta vie passera par ton taff, toi qui négocies une rupture conventionnelle pour aller voir ailleurs, toi qui ne vis pas qu'à travers l'objectif de "faire carrière", toi qui négocies pour 5h de télétravail face à l'inflexibilité de ton employeur et toi qui souhaites moins de place de l'emploi dans ta vie voir l'abolition du travail. Ce sous est pour toi.

Ce sous est le pendant de r/antitaff mais sur jlai.lu!


Règles

  1. L'humour est le bienvenue

Le format mêmes/moimoi, impressions d'écran, BD humoristiques sont bienvenues.

  1. Soyez respectueux·se

Pas d'insultes, discrimination, sexisme, ... (mais c'est déjà dans les règles globales).

  1. Pour poster

Veillez a ce que votre publication soit lisible. Mentionnez les sources, traduire si c'est en anglais, ajouter un minimum de contexte (surtout si paywall), ...

  1. Troll... Va troller ailleurs!

Interdiction de poster des contenus et commentaires provocateurs dans le but de semer inutilement la discorde.

  1. La modération refuse toute invitation de la presse

Règle due a une interview de la part de foxnews d'un membre de la modération de r/antiwork


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Cette communauté à la prétention d'être une prise de recul du travail et de son omniprésence dans nos vies.

Si l'on remonte dans l'histoire, le terme "travail" vient du latin "tripalium". Oui, un instrument à trois pieux est utilisé par les maréchaux-ferrants est utilisé par extension par les romains pour punir les esclaves.

Ceux qui ont décidé que nous devions sacrifier notre temps à "être productif" méritent l'échaff*** (auto-censure pour éviter d'appeler à la violence).

Ces "bullshits jobs" (pour la plupart) auxquels nous devons adhérer jusqu'à au moins nos 65 ans... (Sachant que l'espérance en bonne santé des femmes est de 64,6 ans et 63,7 pour les hommes) sous peine d'exclusion, de précarité et autres joyeusetés.

Existe-t-il des formes de salariat qui ne se résument pas à jouer le pion dans une pyramide? Comment atténuer le poids du chantage au travail? Est-ce que le génie humain peut s'extraire de cette servitude volontaire?

Bref, partageons et ne prenons pas trop au sérieux cet espace de branle-rond. Comme dirait Boris Vian, "L'humour, c’est la politesse du désespoir."

founded 1 year ago
MODERATORS
 
  • Le groupe Krisis n’a rien à voir avec la revue d’extrème-droite française Krisis, dirigée par Alain de Benoist
  • Les exemples sont, bien entendu, empruntés à la réalité allemande. Le lecteur francophone transposera aisémentà la réalité de son pays, très peu différente (NdT).

Le manifeste contre le travail : https://www.krisis.org/1999/manifeste-contre-le-travail/

Résumé et contexte du Manifeste contre le travail

Extrait issue de ce blog + Brochure imprimable du manifeste : http://www.palim-psao.fr/article-groupe-krisis-manifeste-contre-le-travail-en-integralite-sous-forme-de-brochure-imprimable-52224631.html

En 1999, alors que déjà le mouvement alter-confusionniste néo-keynésien et son idéologie alter-capitaliste de défense des « services publics » déployait tout juste au lendemain du contre-sommet de Seattle, la léthargie croissante de son anticapitalisme tronqué contre le seul « capitalisme financier », la revue allemande « Krisis » fondée en 1986 par Robert Kurz, Norbert Trenkle, Ernst Lohoff, Roswitha Scholz et Peter Klein, décidait de synthétiser en un nouveau grand Manifeste ses réflexions théoriques en rupture avec l'ensemble des courants marxistes du XXe siècle et plus encore avec cette gauche néo-keynésienne, dans un livre à large diffusion : le fameux Manifeste contre le travail.

Après le Manifeste du parti communiste en 1848, après ce qui tient lieu de manifeste situationniste avec De la misère en milieu étudiant, la « critique de la valeur » (Wertkritik), trouve là son texte phare, qui en comprenant le travail et la valeur comme une activité et une catégorie historiquement spécifiques à la seule formation sociale capitaliste, avance qu'il ne faut pas libérer le travail du capital, mais se libérer du travail en tant que tel. On ne saurait confondre cette forme d'activité intrinsèquement capitaliste avec le métabolisme avec la nature, en ce sens qu'elle structure une forme de vie sociale inédite et historiquement récente. Loin d'être extérieur et hétérogène au capital, le fétiche-travail est ainsi saisi comme l'autre face du rapport-capital, il en est son fondement social le plus profond.

Un dépassement révolutionnaire de la forme de vie sociale capitaliste qui doit désormais pointer au XXIe siècle, au-delà de l'ensemble des fondements de celle-ci en visant la totalité dialectique capitaliste : au-delà du travail, de l'argent, de la valeur, de la marchandise, des classes, de la forme juridique et de l'Etat.

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