Musique

260 readers
2 users here now

Quand la musique est bonne, mais pas que.

Pour partager, découvrir de la musique de tout style, francophone ou pas. Les discussions autour de la musique sur des artistes, des genres musicaux, de la théorie musicale ou des demandes de recommandation sont également les bienvenues.

founded 1 year ago
MODERATORS
1
2
 
 
3
4
5
 
 

Truc de ouf ce morceau, ça doit être pour les cowboy sous peyotle

6
7
3
submitted 2 weeks ago* (last edited 2 weeks ago) by [email protected] to c/[email protected]
8
9
10
9
[Culture] Vous avez dit skinhead ? (www.monde-diplomatique.fr)
submitted 3 weeks ago* (last edited 3 weeks ago) by [email protected] to c/[email protected]
 
 

Pro tip: si vous croisez un groupe de skin, mattez ses chaussures. Mais les matez pas, sauf pour engager la conversation.

  • Doc/rangers lacets blancs: neo-fasciste

  • Doc/rangers lacets rouges: rouge, de l'anarchisme politique au socialisme, "mais pas celui là, le vrais socialisme c'est."

  • Doc/rangers lacets verts : ecolo, mais probablement rouge (cf ci-dessus)

  • basket : aucune idée.

Sinon ben le reste: si il y a du rouge ou du blanc (mais PAS le rond blanc avec une swastika(*), faut être fin!) ça donne une indications. Les badges en chat ou A c'est rouge, les loups et la croix celtique pour les blancs. La encore il y a des pièges.

D'une manière générale éloignez vous sans courir et sans faire demi-tour sauf si ils ont une raison (de rasta basané habillé en bourgeois faisant la promo pour un groupe de oï des autres a des trucs moins spécifiques).

D'expérience, ça peut commencer mal et se terminer en 8.6 deux heures plus tard.

(*) en miroir a 45°

11
 
 

Un album complet, avec quelques morceaux très intéressants (changes, cinéma, it can happen) et le plus connu, owner of a lonely heart.

12
1
Cosmogonia (peculiar.florist)
submitted 1 month ago by [email protected] to c/[email protected]
 
 

Cosmogonia

@musique

La playiste de mon super concertkd'hier soir, c'était fun, joviale, très beau. j'ai acheté leur disque :)

youtube.com/playlist?list=OLAK5uy_m6z2A0MxC4HxutK9wQ3DzCBo3ZLx6hAXk

Quand se gonflent les poumons de l’un et le soufflet de l’autre, l’air raconte toujours une histoire. L’accordéon de Guilhem Verger met en relief le chant de Laurent Cavalié, et colore son groove puissant à la Bombe du Lauragais.

Connectés au patrimoine poétique occitan mais aussi à leur imaginaire, attachés à leur sol et aux gens qui l’habitent, ils se sont réunis autour de la vision commune d’un monde d’échange permanent entre l’ici et l’ailleurs, gageant que c’est en ayant bien les pieds dans sa terre que l’on s’ouvre à l’extérieur.

Laurent et Guilhem sillonnent sur des pistes qui passent entre plusieurs univers, flirtent discrètement avec la danse, reliés par leurs sens du rythme, la mélodie de la poésie et la poésie de la mélodie...

#VergerCavalié #arcordeon

13
 
 

Gros niveau de rock californien de 1978

14
 
 

https://www.youtube.com/watch?v=b6Sv8qF3Wb0

J'ai des frissons a chaque fois.

Ado je pensais que c'était de Toto (tout l'album sauf ce morceau) 😅 :

Et pour les curieux Toto a fait ça de bon et moins connu :

https://www.youtube.com/watch?v=htgr3pvBr-I

15
 
 

cross-posted from: https://jlai.lu/post/11560816

Poésie, lecture dun zine de manière artistique.

16
17
 
 

J'aime pas trop ça d'habitude, mais pour une fois je suis tombe sur un bon morceaux.

Du coup je propose de créer ce post pour faire la playlist jlailu de vos coups de coeur Halloween.

18
 
 

darkwave - Words - Beauty Stab

https://www.youtube.com/watch?v=pIQy1yXh4ks

Trip hop - Hayling - FC Kahuna (2003)

https://www.youtube.com/watch?v=G1QkpGMN_C4

Reprise - Murder on the Dance Floor (triple j Like A Version) - Royel Otis (2024)

https://www.youtube.com/watch?v=sQyL3mUVDWA

Rock - Piercings and Tattoos - The Legless Crabs (2024)

https://www.youtube.com/watch?v=b8smuIVM-gs

Album varié

https://dezordrrecords.bandcamp.com/album/dezordr-session-10

Lofi- The Collapse - Le Parasite (2013)

https://www.youtube.com/watch?v=KDKkv9-2E_A

Post-rock - Pendle Hill - Grandchild (2024)

https://www.youtube.com/watch?v=xwJuTL3THCk

Vieux Classic - Rock On - David Essex (1973)

https://www.youtube.com/watch?v=liWIbE1gQTk

Dub - Al-Andalus - Youthie & Macca Dread (2019)

https://www.youtube.com/watch?v=DRE7korPB9w

https://soundcloud.com/youthie-records/6-al-andalus-1

? - La waLa - El Khat (2024)

https://www.youtube.com/watch?v=6Qn76xZLkP4

https://soundcloud.com/elkhat-music/la-wala

Punkettes - Puzzle - Melt-Banana (2024)

https://www.youtube.com/watch?v=RtTs2liTmI0

Transe drum'n bass - Okko - Xylitol (2024)

https://www.youtube.com/watch?v=AyRkAx5Yb8M https://soundcloud.com/xylitol-sc/okko

19
20
21
 
 

Du coup lâchez vous avec vos pire daubes qui restent en tête!

22
 
 

😱

23
24
25
3
Si chers concerts (www.monde-diplomatique.fr)
submitted 1 month ago by [email protected] to c/[email protected]
 
 

Dans les coulisses des festivals de l’été, c’était le grand sujet de conversation : Ticketmaster, la filiale billetterie du californien Live Nation, l’acteur le plus important du monde du spectacle vivant, est poursuivie par la division antitrust du ministère de la justice américain (1). La multinationale est accusée d’exercer un monopole illégal, entaché de menaces et de pressions, sur le marché des concerts aux États-Unis, au détriment des fans, des artistes, des petits promoteurs et des exploitants de salles. Live Nation contrôle plus de 80 % des ventes de billets outre-Atlantique et en assure l’exclusivité pour ses propres salles et pour les artistes dont elle produit les tournées. L’action en justice fédérale — qui pourrait déboucher sur le démantèlement de Ticketmaster — devrait conduire à un remodelage occidental de l’écosystème du concert et du festival au profit de ses concurrents. D’abord aux États-Unis, mais aussi dans l’Union européenne et en France, son exception culturelle, son maillage territorial unique, ses 7,7 millions de festivaliers (2023) et son économie mixte, largement associative, compris.

L’année dernière, Live Nation, coté à la Bourse de New York, valorisé à 23 milliards de dollars, a produit 50 000 événements musicaux de par le monde devant 145 millions de spectateurs. Il pratique une stratégie verticale d’achats et d’accords à 360 degrés — englobant acquisition de salles, de festivals et de tourneurs, ainsi que la constitution d’une écurie d’artistes. Un « portefeuille » de plus de 3 300 groupes en tournée, 373 salles dans le monde, sans oublier Ticketmaster, sa « machine à cash », aux données clients monétisables, acquise en 2010 : voilà ce qui lui permet de contrôler l’ensemble de la chaîne de valeur du secteur.

Au début des années 2000, marquées par la crise de la musique enregistrée, est intervenu un mouvement de reconfiguration capitalistique dans une économie jusqu’alors largement marchande et artisanale. Le music business se cherche de nouveaux relais de croissance : ce seront le concert, l’édition et le catalogue d’artistes — à titre d’exemple : le catalogue musical de Queen vient d’être vendu par les ayants droit à Sony pour 1 milliard de livres sterling (1,18 milliard d’euros). Les cachets commencent à s’envoler et stimulent l’intérêt d’investisseurs objectivement porteurs de valeurs éloignées de celles qu’affichent ces rassemblements festifs. C’est le cas du libertarien John C. Malone, qui est, via son groupe Liberty Media, l’actionnaire majoritaire de Live Nation. La société de gestion d’actifs BlackRock et le fonds souverain d’Arabie saoudite sont eux aussi présents dans le capital de la multinationale du spectacle vivant.

En France, sa filiale, opérationnelle depuis 2007, s’est concentrée sur l’organisation de tournées tout en reprenant les rênes du festival Main Square d’Arras, et en créant les déclinaisons françaises du Lollapalooza américain et du I Love Techno belge. C’est peu, comparé aux 1 700 festivals de musiques actuelles recensés en 2023 dans l’Hexagone. « Mais avec leurs catalogues d’artistes, ces géants peuvent, même sans investir dans des festivals, avoir une influence déterminante sur leur programmation, comme par exemple les Eurockéennes (2) », souligne Emmanuel Négrier, directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Un point de vue confirmé par M. Florent Sanseigne, cofondateur et directeur du rendez-vous jurassien No Logo, tourné vers le reggae et ses héritages, dont la onzième édition vient une nouvelle fois d’être montée « sans bénévoles ni aucune aide extérieure publique ou privée ». « Mais si l’on veut une pointure, explique-t-il, on est forcés de passer par Live Nation ou par AEG [Anschutz Entertainment Group]… En fait, nous mettons tous des pièces dans la machine, même les plus indépendants et farouchement anti-fonds de pension ! »

Live Nation, en France comme au Royaume-Uni ou en Allemagne, se livre à une compétition acharnée avec AEG, lui aussi californien. Outre ses vingt-cinq festivals, dont Coachella, l’un des plus importants des États-Unis, ce groupe compte un impressionnant ensemble de salles — de l’O2 Arena de Londres au Staples Center de Los Angeles — et une écurie d’artistes en tournée allant des Rolling Stones au rappeur Tyler, The Creator. Mais la concurrence n’empêche pas les arrangements. Si Ticketmaster a assuré la billetterie de la tournée mondiale de l’Américaine Taylor Swift — non sans polémiques, notamment sur les prix des billets —, c’est la filiale française d’AEG qui a organisé ses six récentes représentations françaises. Il est à se demander d’ailleurs si le music business n’aurait pas une forte aptitude aux arrangements dans toutes sortes de domaines. Le patron d’AEG, M. Philip Anschutz, à la tête d’une fortune bâtie dans les ressources fossiles et le rail, est un républicain ultraconservateur « pro-vie » et climato-sceptique. Sous le mandat du socialiste Bertrand Delanoë, sa multinationale a d’abord obtenu un contrat de délégation de service public de la mairie de Paris. Depuis 2013, AEG est le coactionnaire à 43 % du Palais omnisports de Paris-Bercy (POPB), renommé Accor Arena, avec ses vingt mille places. Qu’importe que la chambre régionale des comptes (CRC) reproche à la Ville de Paris d’avoir « abandonné [à AEG] sa prééminence sur la gouvernance » de la salle, « bien que sa participation au capital social reste majoritaire et que son soutien financier aille très au-delà » (3)… AEG, via la société d’économie mixte codétenue avec la Ville de Paris, a pu en 2022 mettre un pied dans l’historique Bataclan, où elle produit des concerts, comme dans le nouvel Adidas Arena, enceinte couverte vouée aux sports et à la culture. Moins surprenant, AEG a su se trouver d’autres alliés, quoique éventuellement concurrents, comme M. Vincent Bolloré ou M. Marc Ladreit de Lacharrière — engagés sur la nouvelle frontière du live et des salles de concert, beaucoup moins taxés que le disque (à peine 9 %, contre 20 %) : l’Olympia et une dizaine de festivals en France et au Royaume-Uni pour le premier, propriétaire de Vivendi Village, filiale du groupe Vivendi ; la salle Pleyel et plusieurs Zénith, entre autres, pour le second, patron de la société de holding Fimalac. AEG codétient aussi Rock en Seine, aux côtés de M. Matthieu Pigasse, président de Combat Media, groupe indépendant, qui compte parmi ses actifs Radio Nova et Les Inrockuptibles. Autant de « synergies » qui se sont mises en place.

Inflation de concerts, un festival sur quatre affichant complet et 85 % annonçant une affluence record : 2023 a été marquée par l’« euphorie retrouvée » (Le Monde,10 février 2024) des professionnels. Largement subventionné, le duo de tête — Les Eurockéennes de Belfort, Les Vieilles Charrues, réunis dans la fédération internationale De Concert ! (vingt-neuf membres) — ne se plaint pas. Mais il s’interroge. Car l’écosystème français est entré dans une crise financière durable qui menace les acteurs de deuxième ligne. Parmi les festivals indépendants adhérents du Syndicat des musiques actuelles (SMA), 43 % ont terminé l’année 2023 déficitaires, plombés par l’inflation des cachets — une augmentation de près de 50 % entre 2015 et 2022 — et la hausse des frais généraux, liée au renforcement de la sécurité et au coût de l’énergie. « Là où il fallait, avant le Covid, une jauge à 95 % [pour être rentable], explique M. Philippe Gautier, secrétaire général du SNAM-CGT (Union nationale des syndicats d’artistes musiciens - Confédération générale du travail), il faut désormais 97 à 99 % . » De quoi aviver l’intérêt des mastodontes du secteur, qui cherchent désormais à s’implanter en dehors de la région parisienne.

Au SMA, on s’inquiète particulièrement du devenir des festivals intermédiaires généralistes, qui peuvent réunir de 30 000 à 50 000 personnes sur trois jours. S’ils pouvaient jadis proposer des affiches internationales, ce n’est plus le cas, confirme M. Stéphane Krasniewski, directeur du Festival Les Suds, à Arles, et vice-président du syndicat. Dorénavant, une tête d’affiche française (Indochine, Orelsan, Aya Nakamura…) peut exiger un cachet de plus de 300 000 euros, et les artistes internationaux franchissent régulièrement le million — 1,5 million d’euros pour Billie Eilish à Rock en Seine en 2023. Dans le même temps, « les subventions publiques — des régions aux métropoles — n’ont pas augmenté, voire ont baissé sous l’effet de l’inflation », poursuit M. Krasniewski. Enfin, dans un contexte où les collectivités locales soutiennent les festivals qui leur paraissent capables de servir leur marketing territorial, « les logiques de subvention tendent à être remplacées par celles des appels à projets, qui garantissent moins d’autonomie et d’indépendance artistique ». Tout en favorisant les propositions clés en main des multinationales.

De 2017 à 2021, le festival marseillais Marsatac, défricheur de musiques urbaines depuis 1999, s’est associé à Live Nation France « pour prendre plus de risques économiques sans que notre programmation soit dénaturée », selon Mme Béatrice Desgranges, sa cofondatrice. En d’autres termes, il s’agissait d’une coproduction. Mais, depuis la sortie du Covid en 2022, l’équipe refait cavalier seul : « Nous ne voulions plus rentrer dans cette course à l’échalote du toujours plus gros, toujours plus grand. » Le festival a changé de site, la jauge a été revue à la baisse — de 21 000 à 15 000 personnes par jour. Mais « 2024 risque de marquer un point de rupture pour de nombreux petits festivals face à la surenchère des gros concerts et événements », s’inquiète Mme Desgranges. Dernier en date, Golden Coast, monté par l’équipe de M. Pigasse à Dijon, qui s’est tenu les 13 et 14 septembre derniers. Ambitionnant de devenir le « Hellfest du rap », le festival a été subventionné à hauteur de 150 000 euros par la métropole présidée par M. François Rebsamen tout en s’appuyant largement sur l’emploi du « pass culture » — alloué par l’État aux 15-18 ans — pour vendre ses propres « pass 2 jours » à 139 euros.

Entre 2019 et 2022, le Stade de France, 80 000 places, a doublé le nombre de ses représentations. Pendant ce temps, les salles de moins de 1 000 places, la plus grosse partie du parc français, ont vu leurs recettes fondre de 38 %. Si les grosses tournées — dans des enceintes de plus de 6 000 places — représentaient il y a dix ans 30 % des billets vendus, ce taux a atteint 42 % en 2023. Des billets dont les prix, selon notamment le Centre national de la musique (CNM), ont augmenté en moyenne de 15 % depuis 2019. Et jusqu’à 31 % pour les stars internationales se produisant dans des stades et certains festivals. Flambée similaire côté nourriture, boissons et produits dérivés…

Depuis la fin de la pandémie, le public français privilégie à l’évidence les succès commerciaux à la découverte d’artistes émergents… qui ne peuvent pourtant compter que sur la scène pour survivre. Le festivalier, issu à 60 % des classes supérieures (contre 13 % des classes populaires), participe ainsi de plus en plus à l’instauration d’une monoculture pop marquée par la suprématie des musiques urbaines, et largement relayée par les plates-formes de streaming. Pour Mme Desgranges, un public de jeunes adultes émerge, « plus consumériste que la génération précédente, grâce aux liens tissés avec ses artistes préférés sur les réseaux sociaux et les plates-formes à la Spotify, qui dictent les tendances ». Ce que confirme le journaliste musical Sophian Fanen, collaborateur des Jours : « Nous sommes entrés dans l’économie du fan. On ne va plus écouter un artiste, on va voir un événement. Et cette “expérience” doit être partagée en direct sur les réseaux sociaux. » Or cette monoculture correspond aux propositions des gros opérateurs, dont l’offensive en France se précise, avertit à nouveau Emmanuel Négrier, car « ils anticipent la déréglementation et la baisse des subventions publiques mais aussi la mise en œuvre de traités commerciaux, comme le CETA [Accord économique et commercial global, entre l’Union européenne et le Canada], qui exclut le secteur musical du champ d’application de l’exception culturelle… ».

Quid des artistes ? M. Krasniewski confie : « Il devrait y avoir plus de questionnement quand on signe avec AEG, Combat, Bolloré ou Live Nation. »

view more: next ›