[🔒] Livres et littérature

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Du fait du manque d’activité sur la commu, les modos dont moi avons choisi de fermer (temporairement?) cette communauté.

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Recherche d'un livre jeunesse

Hello !

Petite bouteille à la mer, sait-on jamais. Je ne retrouve plus le nom d’un bouquin que j’avais lu gamin. (Il me semblait l’avoir retrouvé avec Google il y a quelques années mais maintenant je n’y arrive plus, c’est moi ou il galère plus qu’avant ?)

Bref c’est un livre pas très long qui raconte la découverte, par une bande d’enfants, une machine à remonter le temps dans une forêt, elle ressemble à une fusée spatiale. Ils l’utilisent pour aller au moyen âge, un gamin essaye même d’acheter quelque chose avec la monnaie de son époque là-bas. Ils se retrouvent aussi au Jurassique ou au Crétacé.

Je me souviens d’un détail un peu particulier, ce vaisseau a un aménagement futuriste, des espèces de pilules repas qui une fois passées dans une machine (micro onde ?), se transforment en repas complet et tout prêt.

Aucune idée de si c’est un auteur français ou une traduction. Il y a quelques illustrations parfois dans le récit.

Merci 🙏

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Les partis pris de la « nouvelle historiographie » de la Commune de Paris

@livres
www.contretemps.eu/commune-paris-1871-histoire-tombs-deluermoz/

Les dates-anniversaires de la Commune de Paris sont un révélateur puissant des tendances du débat historiographique consacré à cet événement mais aussi de l’état général des courants sociaux et politiques qui se sont réclamés de son héritage. [...] [...]

C’est à une approche critique de ces derniers qu’est consacré l’ouvrage d’Emmanuel Brandely Les historiens contre la Commune, paru en avril dernier aux éditions Les nuits rouges. Dans cette « nouvelle historiographie de la Commune », l’auteur distingue avant tout une volonté de normalisation de l’événement, menée au nom d’une approche supposément « scientifique » et « dégagée des lectures idéologiques ».

Celle-ci révèle pourtant rapidement ses propres partis pris. Soucieuse d’intégrer l’événement dans un récit national structuré autour du consensuel référent « républicain », cette historiographie se caractérise par une polémique systématique, tantôt ouverte, tantôt implicite, dirigée contre les « mythes » véhiculés, selon elle, par les interprétations marxistes de la Commune, à commencer par celle consignée dans les écrits de Marx lui-même.

L’extrait que nous publions développe cet aspect, en s’attachant plus particulièrement aux travaux de deux historiens qui ont bénéficié d’une visibilité particulière lors du cent-cinquantenaire : Robert Tombs, figure de la droite intellectuelle britannique, curieusement adoubé en France par certains historiens et éditeurs de gauche, et Quentin Deluermoz, auquel Emmanuel Brandely avait déjà consacré un article publié dans nos colonnes.

#LaCommune #EmmanuelBrandely #Marxisme #Prolétariat #Peuple #LutteDesClasses #Sémantique #Histoire

Robert Tombs [...] affirme péremptoirement que « les communards n’étaient pas communistes »> Disons-le tout net, ces affirmations n’ont aucune pertinence historique.

Dire que les « communards n’étaient pas communistes » n’a pas plus de sens que d’affirmer qu’ils l’étaient. Le problème n’étant pas de répondre par l’affirmative ou par la négative, mais bien de comprendre ce qu’était le « communisme » de 1871, avant de vérifier dans quelle mesure les communards l’étaient ou ne l’étaient pas. Et qu’était-ce au juste que ce « communisme » de 1871 ? Pour le savoir tendons de nouveau l’oreille à ce que disent les communards.

Mais la revendication communiste n’est-elle pas plus largement partagée, même lorsqu’on ne s’en revendique pas explicitement ? Écoutons cette oratrice du club de la Délivrance : « Les ateliers dans lesquels on vous entasse vous appartiendront ; les outils qu’on met entre vos mains seront à vous ; le gain qui résulte de vos efforts… sera partagé entre vous »

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La démocratie participative : entre fausses promesses et maintien des inégalités

@livres
www.contretemps.eu/democratie-participative-fausses-promesses-inegalites/

Dans leur livre récemment paru aux éditions Textuel, Manon Loisel et Nicolas Rio mettent en évidence les raisons pour lesquelles la démocratie participative – devenue si consensuelle ces 20 dernières années – n’est nullement parvenue à revitaliser la participation démocratique. Nous vous en proposons ici un extrait.

Le combat pour la parité femmes/hommes en est l’illustration. Pour que les femmes puissent accéder aux fonctions électives et être présentes dans les médias, encore faut-il que les hommes leur laissent la place… et prennent conscience que, souvent sans s’en rendre compte, ils occupent cette place-là. C’est en objectivant, et en contestant la surreprésentation des hommes que les féministes sont parvenues à la réduire (même si le combat est loin d’être gagné).

La parité montre que pour entendre l’ensemble des citoyens, il ne suffit pas de redoubler d’efforts pour aller vers les inaudibles. Il faut aussi restreindre la place accordée à ceux qui s’expriment déjà. Les contraindre à se mettre temporairement en retrait pour prêter attention aux absents. C’est d’ailleurs le principe de base de toute élection : chaque électeur ne dispose que d’un seul bulletin. La présentocratie participative permet au contraire à ceux qui le veulent (et le peuvent) de voter plusieurs fois.

#Livres #DemocratieParticipative #DĂ©mocratieDirecte #Election

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La science-fiction arrive-t-elle encore à nous émouvoir ?

@livres
usbeketrica.com/fr/article/la-science-fiction-arrive-t-elle-encore-a-nous-emouvoir

Chroniqueur de science-fiction pour Usbek & Rica, Cédric Fabre constate que les émotions et les sentiments humains tendent, dans beaucoup de romans du genre, à passer au second plan. Comme si les univers dépeints importaient plus, finalement, que les personnages. Dans cette tribune, il partage son ressenti, qu’il a soumis également à plusieurs auteurs et éditeurs de SF.

#ScienceFiction #SF #Litterature #Roman #Livre #Tribune

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Sommaire

Chapitre 1

  • La nature est bien faite : ❌
  • Survive qui peut, Ă  tout prix : ✔️

Chapitre 2

  • Il nous faut une transistion : ❌
  • Notre Ă©volution culturelle et biologique doit ĂŞtre continue : ✔️

Chapitre 3 Chapitre 4 Chapitre 5 Chapitre 6 Chapitre 7 Chapitre 8 Chapitre 9 Chapitre 10

Après avoir dévoré son premier bouquin sur le sol, le complexe argilo-humique, des vers, le réseau micorhizien...C'est un excellent livre pour revoir les bases du sol, comprendre la complexité des réactions biochimiques du sol et son écosystème, Marc-André Selosse revient sur la Nature.

Qui est Marc-André Selosse ?

Petite biographie de Wikipédia : Marc-André Selosse, né le 29 mars 1968 à Paris, est un biologiste et vulgarisateur français spécialisé en botanique et mycologie. Il a travaillé sur la symbiose, en particulier dans les domaines de l’évolution et de l’écologie.

On le retrouve dans vers de production où il fait d'excellentes vidéos de vulgarisation. Voici une de 6h sur le fonctionnement biologique des sols : https://yewtu.be/watch?v=DAOdifyrfp4

Revenons à Nature et préjugés. Jardin d'Eden, mère Nature, l'humain est le seul animal qui détruit et accumule les déchets...Non, rien de tout ça, et c'est à travers ses 10 essais que nous allons explorer une autre facette de la Nature, de l'environnement que je vous partagerais à travers des résumés en espérant vous avoir donné envie d'acheter et de lire son livre.

Bonne lecture !

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Nature et préjugés, Marc-André Selosse 2/10

@livres

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Chapitre 2 :
- Il nous faut une transistion : ❌
- Notre évolution culturelle et biologique doit être continue : ✔️

Après avoir déconstruit l'idéal de la Nature et démontré qu'elle suit la mécanique froide de la sélection naturelle dont nous en sommes les survivants, que la Nature ne fait pas forcément bien les choses, Marc-André Sellosse parle de l'évolution culturelle.

Il commence fort en abordant la question de la transistion écologique avec le glyphosate, pesticide reconnu cancérigène. Il est sur un champs de grandes culture qui pratique l'agriculture de conservation : sol couvert, culture intercalaire qui l'enrichie en azote ou l'aère.

Sauf qu'on utilise du glyphosate. Pourquoi ? La méthode bio consiste à broyer la culture sauf que ya du chiendent, ça repart quand on le coupe en petit morceau. Donc faut surtout pas broyer les cultures, ce n'est pas une bonne méthode. On utilise donc l'herbicide le glyphosate et le sol reste vivant. Comparé au laboure, d'après le test du slip en coton, il détruit moins le sol.

Ce fut l'intro de son essai sur la transistion. Pour lui, il faudrait Ă©crire des transistions. En effet, dans son exemple, ya 2 agricultures :

- L'une sans pesticide qui détruit le sol et le vivant avec le labour.
- L'autre avec du pesticide, sans labour qui garde le sol vivant.

On ne peut donc voir la transistion comme un bloc unique car en fonction des paramètres nous sommes appelé à pratiquer une agriculture adapté à son environnement et que chaque transistion/évolution en a appelé d'autres.

Le labour, était une transistion utile qui a permit de réduire les famines en europe au XIX sciècle. Puis, nous avons vu les dégats sur le sol, cela a appellé une autre transistion : l'agroécologie.

(Lecture en cours, partie Ă©volution culture en phase d'assimilation)

Nos habitudes culturelles se heurtent Ă  celui de l'Ă©volution. Ainsi le glyphosate qui Ă©tait un herbicide perdra ses effets car le vivant s'adapte, un immobilisme face Ă  l'Ă©volution.

Aparté : On pourrait imaginer que le voile anti-insecte en agroécologie selectionne des insectes nains, que la toile tissée favorise des plantes ryzhomes. De là, il faut imaginer perpétuellement d'autres systèmes et non y voir une unique solution.

Les solutions de demain en appeleront d'autres car le vivant s'adapte. La culture influence la biologie, et la culture influence la biologie. Selosse nous invite à développer une pensée bioculturelle et pencher d'avantage sur les mécaniques de l'évolution pour trouver des solutions qui s'adaptent au vivant.

#Livre #MarcAndréSelosse #NatureEtPrejugés #ÉvolutionCulturelle #Agroécologie

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Comment voyager avec un saumon. Nouveaux pastiches et postiches - Umberto Eco

@livres
www.babelio.com/livres/Eco-Comment-voyager-avec-un-saumon-Nouveaux-pastiches/4392

Résumé

Avez-vous déjà eu besoin de mettre un saumon fumé dans le mini-frigo de votre chambre d'hôtel ? Tenté d'installer un logiciel en lisant les trois volumes d'explications fournis par le fabricant. Renyancé à prendre un médicament anodin en raison des risques terribles que sa notice fait peser sur " certains sujets " ? Entrepris de chercher du sexe sur Internet ?

Si vous répondez oui à l'une de ces questions, alors vous vous reconnyaîtrez dans les pages de ce livre, qui relate, sur un mode hilarant et, hélas, vraisemblable, les aventures et mésaventures de l'homme d'aujourd'hui.

En guise de bouquet final, vous découvrirez la Cacopédie : un hallucinant voyage dans le savoir scientifique moderne poussé vers la folie à force d'atomisation et de luxe théorique...

L'universitaire spécialiste de sémiologie, le romancier érudit et puissant du Nom de la rose et de L'île du jour d'avant livre ici un autre visage : celui, moqueur et généreux, d'un observateur de notre temps et de sa folie ordinyaire. Il convient d'ajouter qu'on éclate de rire à chaque page.

Extrait

Comment répondre à la question "comment ça va"
- Hippocrate: "Tant qu'on a la santé..."
- Agatha Christie" Devinez."
- Kafka:" J'ai le cafard."
- Camus:" Question absurde."
- Cyrano:" A vue de nez, bien."
- Icare : je me suis planté
- Lucifer : ça va Dieu sait comment
- Christophe Colomb : je ne touche plus terre
- De Gaulle : excusez-moi, j'ai un appel
- Kant : question critique
Pour éliminer leur cholestérol, les Américains font du jogging, c'est à dire qu'ils courent pendant des heures jusqu'à s'écrouler raides morts d'un infarctus.

Dans le monde entier, il existe un moyen infaillible de reconnaître un chauffeur de taxi : c'est quelqu'un qui n'a jamais de monnaie.

Si vous voulez faire un cadeau à l'être aimé pour son anniversaire, moyennant 30 dollars seulement, une société spécialisée lui envoie un exemplaire du New York Times du jour de sa naissance. S'il est né le jour d'Hiroshima ou du tremblement de terre de Messine, c'est son problème. Cela sert aussi à humilier les personnes détestées, si elles sont nées un jour où il ne s'est rien passé.

#UmbertoEco #CommentVoyagerAvecUnSaumon #Livre #Humour

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La fée carabine, Daniel Pennac

@livres
www.babelio.com/livres/Pennac-La-Fee-Carabine/4619#!

Extrait

Mlle Verdun Malaussène : portrait d'un nourrisson. Trois jours déjà !

C'est gros comme un rôti de famille nombreuse, rouge viande tout comme, soigneusement saucissonné dans l'épaisse couenne de ses langes, c'est luisant, c'est replet de partout, c'est un bébé, c'est l'innocence. Mais gaffe : quand ça roupille, paupières et poings serrés, on sent que c'est dans le seul but de se réveiller, et de le faire savoir. Et, quand ça se réveille : c'est Verdun !

Toutes les batteries soudain en action, le hurlement des shrapnels , l'air n'est plus qu'un son, le monde tremble sur ses fondations, l'homme vacille dans l'homme, prêt à tous les héroïsmes comme à toutes les lâchetés pour que ça cesse, pour que ça retrouve le sommeil, même un quart d'heure, pour que ça redevienne cette énorme paupiette, menaçante comme une grenade, certes, mais silencieuse au moins.

Ce n'est pas qu'on dorme soi-même si elle se rendort, on est bien trop occupé à la surveiller, à prévoir ses réveils, mais au moins les nerfs se détendent un peu. L'accalmie, le cessez-le-feu... la respiration de la guerre. On ne dort que d'un oeil et sur une oreille. Dans notre tranchée intime, le guetteur veille.

Et, dès le premier sifflement de la première fusée éclairante, à l'assaut, bordel ! Tous à vos biberons ! Repoussez-moi cette offensive ! Des couches, les infirmières, des couches, nom de Dieu ! Ce qui est englouti d'un côté déborde presque aussitôt de l'autre, et les hurlements de la propreté bafouée sont encore plus terrifiants que ceux de la famine. Des biberons ! Des couches !
Ca y est, Verdun s'est rendormie. Elle nous laisse debout, hébétés, chancelants, l’œil vide fixé sur l’ample sourire de sa digestion. C'est le sablier de son visage, ce sourire. Il va se rétrécir peu à peu, imperceptiblement, les commissures vont se rapprocher, et, quand la bouche toute rose ne sera plus qu'un poing noué, le clairon sonnera le réveil des troupes fraîches. De nouveau, le long hurlement vorace jaillira des tranchées pour investir les cieux.

Et les cieux répondront par le pilonnage de toutes les artilleries : voisins cognant au plafond, martelant à la porte, jurons explosant dans la cour de l'immeuble...
Les guerres sont comme les feux de broussailles, si on n'y prend garde, elles se mondialisent. Trois fois rien d'abord, une petite explosion dans la tête d'un Duc, à Sarajevo, et cinq minutes après tout le monde se fout sur la gueule.

Et ça dure...
Verdun n'en finit pas.
Trois jours déjà.
Ce que Jérémy, les yeux au milieu de la figure, résume par cette question exténuée en se penchant sur le berceau de Verdun :
– Mais ça ne grandit donc jamais ?

#DanielPennac #Livre #Humour #FĂ©eCarabine

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« Réduire la littérature à un divertissement est un programme politique »

@livres

www.politis.fr/articles/2024/05/bertrand-leclair-puissances-de-lart-lance-de-telephe-reduire-la-litterature-a-un-divertissement-est-un-programme-politique/

Avec Puissances de l’art ou la Lance de Télèphe, Bertrand Leclair envisage la littérature comme pratique artistique, dévoilant combien elle peut être une voie de connaissance, profonde et joyeuse.

#Livre #Essai #BertrandLeclair #LanceTeleph #PuissanceArt

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