Une traduction par DeepL, l’IA qui n’est pas du tout le poto à Skynet, non non.
La France oppose son veto à la prise de contrôle des entreprises nucléaires par les États-Unis
Le ministère français de l'économie a opposé son veto à l'acquisition des fournisseurs de pièces nucléaires Segault et Velan SAS par le groupe américain de machines industrielles Flowserve. Ce rachat est devenu un problème au début de l'année après que le groupe texan Flowserve - un important fournisseur de pompes, de vannes et d'autres produits de contrôle des flux - a annoncé en février son intention d'acquérir la société canadienne Velan - un fabricant de vannes industrielles pour les marchés du nucléaire, de la cryogénie et de la défense. La transaction, d'un montant de 245 millions de dollars, devrait être finalisée d'ici la fin du deuxième trimestre.
Elle a suscité la protestation de l'ancien ministre français de l'économie, Arnaud Montebourg, qui a demandé au gouvernement d'interdire la vente, étant donné qu'elle impliquait également la vente de la société française Segault, spécialisée dans les composants nucléaires et détenue par Velan. Il a averti qu'en permettant à Segault, qui fabrique des vannes pour sous-marins, d'être achetée par une société américaine, la France perdrait le contrôle d'une technologie sensible. Segault fabrique des vannes industrielles pour Naval Group, basé à Cherbourg, qui construit des sous-marins nucléaires, ainsi que pour le porte-avions Charles-de-Galle.
Dans une lettre adressée en mars au ministre des Finances Bruno Le Maire, dont l'AFP a eu connaissance, M. Montebourg a déclaré que la vente devait être interrompue dans l'intérêt de la sécurité nationale. Il a averti M. Le Maire que la technologie de Segault pourrait être transmise à un gouvernement étranger.
M. Montebourg a déclaré que la société d'investissement Otium Capital était prête à racheter Segault si le ministère des finances bloquait sa vente, et que sa propre société, Les Equipes du Made in France, travaillait avec Otium pour créer un fonds d'investissement destiné à maintenir la souveraineté industrielle et agricole de la France.
En mai, le ministre français de la défense, Sébastien Lecornu, a déclaré qu'il opposerait son veto au rachat de Segault par Flowserve. "Le ministère de la défense opposera son veto à la perte du contrôle opérationnel de la société Segault", a-t-il déclaré aux parlementaires français. "Je ne l'ai jamais annoncé publiquement, mais c'est fait. Politico a cité un fonctionnaire anonyme du ministère qui aurait déclaré : "Pour nous, c'est simple : nous ne voulons pas que Segault soit contrôlée par une société américaine". La décision finale revient toutefois au ministère de l'économie.
En août, la date limite pour la conclusion de l'accord a été repoussée en raison de la poursuite des procédures d'examen des investissements étrangers. Le ministre de l'économie, Bruno Le Maire, a été confronté à une décision difficile entre le maintien de l'attractivité de la France en tant que destination d'investissement et le maintien de la souveraineté sur les technologies stratégiques, mais il a finalement décidé d'opposer son veto au rachat. À la suite du veto français, Flowserve a annoncé qu'elle renonçait à son projet de rachat de Velan dans le monde entier. "Nous pensons que cette décision n'est pas conforme à l'objectif déclaré du gouvernement français d'encourager les investissements étrangers dans l'économie française", a déclaré Flowserve dans un communiqué. Velan reprendra ses activités en tant qu'entreprise indépendante.
Un fonctionnaire du ministère français de l'économie cité par Le Monde a souligné que la nationalité de l'acheteur n'était pas le seul critère pris en compte. "Dans une situation où les questions de sécurité sont importantes, nous n'hésitons pas à bloquer une transaction, même s'il s'agit manifestement d'une mauvaise nouvelle pour un investisseur", a déclaré le fonctionnaire. "Nous suivons les règles de manière classique et les Américains font de même de leur côté, mais je ne pense pas que cela soit de nature à accroître les tensions. Le gouvernement français a estimé que les engagements pris par Flowserve étaient insuffisants pour éliminer tous les risques.
Commentant le veto, BNN Breaking a noté : "L'expérience de Flowserve souligne les défis complexes auxquels les entreprises sont confrontées dans le monde interconnecté d'aujourd'hui. Le rejet de l'accord pourrait inciter les entreprises à réévaluer leurs stratégies d'expansion internationale, en particulier dans les secteurs que les gouvernements jugent stratégiquement importants. La décision du gouvernement français influencera probablement aussi les futures négociations entre la France et les États-Unis, ouvrant potentiellement la voie à de nouvelles discussions sur les investissements transfrontaliers et l'autonomie stratégique".